Retraite Temple Tcheulang - Pratiques méditatives

Dans le bouddhisme tibétain, les retraites individuelles jouent un rôle fondamental dans la pratique spirituelle. Elles sont des moments privilégiés de concentration et de recueillement, permettant à chacun de se retirer temporairement des distractions du quotidien pour approfondir sa relation avec le Dharma. Les retraites individuelles, en particulier, sont perçues comme des opportunités uniques d’introspection, de purification et de progression spirituelle.

LE SENS D’UNE RETRAITE INDIVIDUELLE 

Avant d’envisager une retraite, il est important de comprendre que ce n’est généralement pas le point de départ de notre cheminement spirituel. En Occident, il est fréquent que les gens pensent pouvoir commencer directement par une retraite. Cependant, avant d’atteindre ce stade, il est essentiel d’apprendre à pratiquer. Cela inclut l’écoute des enseignements, la familiarisation avec les récitations de mantras et les divinités, ainsi que l’apprentissage des trois méthodes : motivation juste, pratique véritable et dédicace. Ce parcours d’apprentissage est fondamental. Une fois que l’on acquiert une certaine autonomie dans la pratique, les retraites deviennent d’autant plus bénéfiques. Ces moments permettent de s’éloigner des distractions de la vie quotidienne et d’approfondir la qualité de notre pratique, ce qui est particulièrement précieux pour un laïc souvent engagé dans des activités professionnelles et familiales.
Ce temps de retrait a plusieurs objectifs spécifiques :

Recentrage spirituel

La retraite offre l’opportunité de revenir à l’essentiel. Le quotidien est souvent plein de distractions qui dispersent l’esprit et diluent l’intention spirituelle. En retraite, l’environnement est conçu pour favoriser le calme et la clarté mentale, permettant de mieux se connecter à ses motivations profondes.

Transformation intérieure

Au-delà du repos de l’esprit, la retraite est un moment d’introspection. En méditant, en récitant des mantras ou en pratiquant des rituels spécifiques, le pratiquant œuvre à purifier son esprit, à dissoudre les attachements et à cultiver des qualités positives comme la compassion et la sagesse.

Approfondissement de la pratique

La retraite est aussi un moment pour intensifier la pratique, qu’il s’agisse de méditation analytique, de visualisation ou d’autres formes d’exercices spirituels propres au bouddhisme tibétain. C’est une période où l’on peut concentrer ses efforts pour développer des compréhensions plus profondes et des réalisations spirituelles.

LES BIENFAITS D’UNE RETRAITE INDIVIDUELLE 

Les bienfaits d’une retraite, même de courte durée, sont nombreux et variés, tant sur le plan spirituel que mental et émotionnel.

LE DROUPKANG

Le centre dispose d’un droupkang (maison de pratique), situé à l’arrière du temple, spécialement conçu pour les pratiquants souhaitant se mettre en retraite pour approfondir leur pratique.

Clarification de l’esprit

Une retraite permet de calmer le flot constant des pensées et de développer une plus grande clarté mentale. Avec un esprit moins dispersé, on parvient à mieux voir la nature de ses pensées, ses émotions et à comprendre la racine de ses souffrances.

Développement de la discipline

La structure d’une retraite encourage une routine stricte de pratique, favorisant la discipline et la persévérance. Cet engagement dans la pratique quotidienne contribue à renforcer l’esprit de détermination et à mieux ancrer les pratiques spirituelles dans la vie de tous les jours.

Réduction du stress et apaisement des émotions

Se retirer temporairement des pressions du monde extérieur aide à apaiser les émotions perturbatrices, comme l’anxiété, la colère ou la peur. La pratique régulière de la méditation, en particulier, a des effets apaisants sur l’esprit, apportant calme et sérénité.

Réorientation de la vie

Une retraite peut servir de catalyseur pour réévaluer ses priorités. Elle offre un espace pour faire le point sur la direction de sa vie et réaligner ses actions avec ses valeurs spirituelles.

Acquisition de mérites spirituels

D’un point de vue bouddhiste, la retraite est également un moyen d’accumuler des mérites, c’est-à-dire des actions positives qui soutiennent la progression sur le chemin de l’éveil. Les pratiques accomplies en retraite, qu’il s’agisse de récitation de mantras, de prosternations ou d’offrandes, renforcent l’engagement dans la voie spirituelle et cultivent les conditions pour une libération future.
Faire une retraite individuelle, même courte, est une pratique essentielle dans le bouddhisme tibétain. Elle permet non seulement de renforcer la discipline et l’engagement spirituel, mais aussi de transformer profondément l’esprit. Que ce soit pour clarifier son esprit, apaiser ses émotions ou avancer sur la voie de l’éveil, les retraites offrent une opportunité précieuse d’introspection et de purification. Pour les pratiquants, elles constituent un moment de renaissance intérieure, où l’on peut se reconnecter à sa vraie nature et poser les fondations d’une vie plus alignée avec les principes du Dharma.

Un  droupkang mot tibétain qui signifie « chambre de pratique » est disponible pour les adhérents qui souhaitent faire une retraite.

Vous pouvez consulter les disponibilités des dates sur le calendrier des retraites.

LES INSTRUCTIONS DE DO KHYENTSÉ RINPOCHÉ

Les retraites se font sous la direction de Do Khyentsé Rinpoché et durent au minimum 7 jours (arrivée la veille et départ le matin du 8ᵉ jour).

LES ACCUMULATIONS

Rinpoché souhaite qu’au sein du centre, soient pratiqués chaque année 100 jours d’accumulation de la prière en sept vers de Guru Rinpoché, Tsikdeun Soldep. Cela correspond à un minimum de 15 retraites de 7 jours par an. D’après les enseignements du Bouddha, tous ceux qui participent à cette accumulation partagent le même mérite que s’ils avaient chacun accompli 100 jours de retraite.

LA MOTIVATION JUSTE

Une retraite n’est pas un simple moment de « développement personnel » que l’on s’accorde pour se recentrer sur soi. Bien au contraire, la motivation profonde qui doit nous animer est celle de contribuer au bien-être de tous les êtres.
Comme pour toutes les pratiques du Dharma, il est essentiel de générer une motivation pure. L’état d’esprit à cultiver est celui d’un souhait sincère que cette retraite nous aide à développer les qualités nécessaires pour mieux servir les autres.
Rinpoché a souligné qu’une retraite menée avec la bonne motivation devient immensément bénéfique, tant pour le pratiquant que pour le lieu de pratique. C’est pourquoi il a choisi de ne pas imposer de frais pour ces retraites.

LA PRIÈRE EN SEPT VERS

Rinpoché encourage l’accumulation de la prière en sept vers de Guru Rinpoché durant la retraite. Bien que cette pratique exige peu de préparation, ce qui en fait une option idéale pour les pratiquants laïques, son pouvoir et sa force de bénédiction sont incommensurables.
Bien qu’il n’y ait pas de nombre précis à atteindre, il est essentiel d’accumuler autant que possible selon ses capacités. Que ce soit un mantra ou une prière, la répétition incessante active leur pouvoir de bénédiction dans le continuum du disciple. C’est un peu comme si l’on suppliquait quelqu’un de manière répétée de nous venir en aide. Bien entendu, le pouvoir de bénédiction ne dépend pas seulement du nombre de récitations, mais aussi de la motivation et de la foi du pratiquant. Pour les anciens pratiquants, il est recommandé d’accumuler au minimum 25 000 récitations pendant la semaine, certains allant même jusqu’à 60 000.

LES OBSTACLES

Lorsque l’on s’engage dans des activités extraordinaires comme une retraite, divers obstacles peuvent surgir pour nous détourner de notre intention, qu’ils soient extérieurs, intérieurs ou secrets. C’est pourquoi il est recommandé de ne pas parler de la retraite une fois la date planifiée, jusqu’à son commencement.
Les principaux freins à notre progression sur le chemin spirituel proviennent souvent de nos actes négatifs, de nos voiles, de nos tendances, et en particulier des dégradations de nos samayas avec le maître et nos frères et sœurs de vajra. Pour cette raison, il est conseillé, 15 jours ou une semaine avant le début de la retraite, de réciter le mantra de purification du Bouddha, Dorje Sempa (en version longue ou courte), ou de pratiquer les jeutro.

GÉNÉRER DE BONNES CONDITIONS

Avant de débuter la retraite, il est également essentiel de rassembler diverses pratiques méritoires : offrandes aux supports purs, tsok, offrandes de lumière, alcool pour les protecteurs, sangue, tcheutor, offrandes au maître, dons aux êtres, dons matériels, pratiques de libération d’un animal (tsétar), et la pratique de lamtrang (qui consiste à dégager un chemin en retirant des pierres susceptibles de blesser des personnes ou des animaux). Toutes ces actions constituent des moyens habiles pour accumuler le mérite nécessaire à notre progression spirituelle.

Sachons que lorsque l’on a suivi la pratique d’une divinité de richesse, d’un protecteur du Dharma ou autre, et que l’on désire des accomplissements, ces déités ne peuvent rien accorder si l’on ne jouit déjà des effets d’une générosité passée.

Patrul Rinpoche “Le Chemin de la Grande Perfection”

Il était une fois un ermite qui, par manque des nécessités vitales, entreprit la pratique de Damchen. Il parvint à établir une connexion si profonde avec lui qu’il pouvait lui parler comme à un être humain. Pourtant, il n’obtenait aucun accomplissement. Damchen lui confia : « Tu es totalement dépourvu des effets d’une quelconque générosité passée. Je ne peux t’accorder aucun accomplissement. »
Un jour, alors que l’ermite se trouvait au milieu d’une foule de mendiants, on lui offrit un bol de soupe. À son retour, Damchen apparut et demanda : « T’es-tu rendu compte que je t’ai accordé un accomplissement aujourd’hui ? » L’ermite répondit : « Mais tous les mendiants ont reçu un bol de soupe, il n’y a pas que moi ! Je ne peux pas savoir si c’est ton accomplissement. » Damchen répliqua : « Quand ta soupe a été servie, un gros morceau de graisse est tombé dans ton bol. Eh bien, cet accomplissement, c’était cela !

Patrul Rinpoche “Le Chemin de la Grande Perfection”

UN ESPRIT DÉTENDU

Lors d’une retraite, il est essentiel de garder un esprit détendu et de profiter des pauses pour se relaxer. Il est également crucial de rester à l’intérieur de l’enceinte du droupkang, d’éviter tout contact avec autrui et de ne pas être vu.
Il convient de prêter attention à notre désir d’obtenir des accomplissements, car c’est précisément l’espoir qui peut nous en éloigner. Les accomplissements naissent de conditions réunies et se manifestent naturellement. Le plus important est de suivre les instructions et de veiller continuellement à sa motivation.

INSTRUCTIONS SUPPLÉMENTAIRES

  • La durée minimum de la retraite est de 7 jours « dun tsam » en tibétain. Elle peut être de 14, 21, 28 jours etc.
  • La journée se déroule en 4 sessions « tune » de 2 heures minimum chacune.
  • Pendant la durée de la retraite, il est souhaitable d’être végétarien et il ne faut pas consommer d’ail et d’oignon (substance qui annule la force des mantras).
  • Pendant la durée de la retraite c’est bien de prendre le vœu de silence « ngark tcheut », ce vœu entraine beaucoup de mérite car il ferme la porte aux quatre actes négatifs de la parole : le mensonge, la calomnie, les paroles violentes et le bavardage.

Un extrait du chemin de la grande perfection ;  Lorsque nous récitons un mantra ou pratiquons une « approche », si nous entremêlons des paroles ordinaires, impures, le mantra est dit « impur ». C’est comme lorsqu’on mélange tant soit peu du laiton ou du cuivre à de l’or ou à de l’argent : on obtient un métal précieux frelaté qui ne peut remplir le rôle de l’or ou de l’argent purs. C’est pourquoi Guru Rinpoché dit ;

« Mieux vaut un mois de récitation sans autre parole, qu’une année de récitation souillée »

  • Pendant la durée de la retraite on ne doit pas sortir de l’enceinte du temple.
  • Pendant notre retraite s’il y a une pratique de tsok en groupe,  on y assiste car cette pratique est une des plus puissantes pour enlever les obstacles, purifier les samayas et obtenir les accomplissements.
  • Si l’on possède un mandala on fera l’offrande sur l’autel tous les matins.
  • Il faut préparer une assiette avec des offrandes de nourritures emballées (choisir de belles substances de tsok), une bouteille d’alcool (rhum, whisky ) et un petit sachet de viande. Cette assiette restera sur l’autel le temps de la retraite et à la dernière session du dernier jour de retraite on préparera ces offrandes en les sortant des emballages et en les disposant joliment sur l’assiette puis on fera la récitation de la tsok et on prendra les « ngou troup », les accomplissements de notre pratique.
  • Il faut prévoir un paquet d’encens tibétain et offrir une lampe à beurre sur l’autel et la remplacer lorsqu’elle s’éteint (compter environ 15 lampes pour 7 jours). L’encens et les lampes font partie de notre accumulation de mérite.
  • Si l’on a l’habitude de faire une offrande d’alcool aux protecteurs c’est bien de continuer l’offrande pendant la retraite. On peut aussi réciter les seulkas  sans faire une offrande journalière et dans ce cas, l’alcool et les substances de la tsok servent aussi de support d’offrandes aux protecteurs.
  • Etant donné que le drupkang est situé au dessus du chalet de Rinpoché, il faut faire une confession en récitant chaque jour 21 long mantra de Dorje Sempa  et 1 mala du court mantra de Dorje Sempa (p 87) ; On peut le faire le matin en essuyant les bols.
  • Chacun se prépare ses repas et gère ses courses.
  • Les draps, oreillers et couvertures sont fournis, il faut prévoir uniquement les affaires de toilettes, serviettes.
  • Deux boites sont à votre disposition : l’une pour mettre le montant de vos offrandes de lampe (3€/lampe)et d’encens si pris à la boutique, l’autre pour mettre une participation aux frais ( eau, électricité, papier WC, produits d’entretien…) en espèces ou chèque au nom de Tcheulang
  • Le droupkang doit toujours être très propre et l’on doit faire attention à ne pas laisser trainer nos chaussettes, chaussures, vêtements du bas devant l’autel.
  • Lorsque l’on quitte le lieu, à la fin de la retraite, il faut prendre le temps de bien nettoyer le lieu : l’autel, le frigo, le micro onde, vider la poubelle…Il faut faire une machine des draps, housses de coussins, torchons cuisine et les faire sécher dans le sèche linge (attention ! il ne faut pas vider la cendre de l’encensoir)

DÉROULEMENT D’UNE JOURNÉE DE RETRAITE

Levé 5h30 

Une fois réveillé et avant de se lever, on s’assoit en pensant à notre maître indifférencié de Guru Rinpoché.  Puis on se remémore la motivation pure qui est le souhait que cette retraite puisse nous permettre de développer les qualités pour aider les êtres.

Ensuite on avale le « zayik » mantra provenant d’un « terma », trésor spirituel révélé par Aphang Terteun. Ce zayik est un mantra qui a le pouvoir de multiplier la puissance des mantras accumulés. Parce qu’il est lié au protecteur « Za Rahoula » protecteur des mantras secret, uniquement ceux qui possèdent un samaya pur doivent le consommer. (Tout d’abord on mouille avec sa salive le mantra puis on le roule, on le jette au fond de la gorge puis à l’aide d’un peu d’eau on l’avale).

Après avoir fait sa toilette on prépare l’autel. Tout d’abord on essuie les bols d’offrandes en récitant le mantra de dorjé sempa (le long ou le court Om Benza Sato Houng), (On  imagine que l’on nettoie symboliquement les négativités accumulées dans cette vie et les vies passées). On rempli ensuite les bols d’eau en récitant le mantra Om ah houng. (On imagine que l’eau que l’on offre se transforme en un nectar qui réjouit les supports de refuge, par om l’eau est purifié, par ah elle devient du dutsi, par houng elle devient une offrande incommensurable).

Ensuite, si on fait l’offrande journalière aux protecteurs, on remplit le serkyem d’alcool et on bénit avec le boumpa les offrandes d’eau et le serkyem en récitant Om ah houng.

Puis on fait l’offrande du mandala avec la courte ou longue récitation.

Ensuite on allume un bâton d’encens que l’on passe devant tous les supports de l’autel puis on le dépose dans l’encensoir et on y saupoudre du  « nousang », mélange de substance purifiante.

Première session : 6h – 8h

Une fois installé, on joue la cloche et le damarou  puis toujours accompagné des instruments on chante avec la mélodie habituelle 3 fois la prière d’invitation à Guru Rinpoché puis on finit par les 2 coups de damarou. Tout en récitant la prière d’invitation, on imagine que notre maître, indifférencié de Guru Rinpoché  nous confère  les bénédictions de son corps parole et esprit éveillé, qui  se fondent dans notre corps, parole et esprit ordinaire, et nous purifie de tous nos voiles. Cela annonce aussi le début de la « tune », session. Les instruments sont considérés comme une offrande et c’est important de savoir en jouer correctement. (Contacter Nathalie pour l’apprentissage cloche & damarou).

Puis on récite les prières dans le livret p5 à p35

– gyeurnak p5

– kyapdro semkyet p5

– taweu lama soldep p6

– prières à Djikmé langpa, Dodroupchen, Dokyentsé, Lama Rinzin Nyima, Namtrul Rinpoché, Kandro Taré Lhamo p6 à p10

– trashi gyetpa p11

– wangdeut soldep  p16

– sampa leundroupma p20

(si nous sommes engagés dans l’accumulation des préliminaires à ce moment, nous récitons une fois le livret de la pratique sans faire les accumulations).

– tsikdeun soldep p35, on joue la cloche et le damarou puis toujours accompagné des instruments on chante avec la mélodie habituelle 3 fois la prière d’invitation à Guru Rinpoché puis on finit par les 2 coups de damarou.

– accumulation de la prière en vers, on rajoute les 3 syllabes  à la fin de la prière, « Om Ah Houng Bendzar Goureu Padma Seuddeu Houng » pendant les accumulations.

– longchen monlam p222

– dédicace « djam rouel roua wou…. P246 monlam gyelpo …..p250 »

– dédicace « guéwa deu yeu nyour teu dak…..p291 »

Une fois la session terminée on joue la cloche et le damarou puis on finit par 2 coups ce qui annonce la fin de la session, « tune dar » en tibétain.

Deuxième session : 9h30 – 11h30

Une fois installé, on joue la cloche et le damarou  puis toujours accompagné des instruments on chante avec la mélodie habituelle 1fois la prière d’invitation à Guru Rinpoché puis on finit par les 2 coups de damarou. Tout en récitant la prière d’invitation, on imagine que notre maître, indifférencié de Guru Rinpoché  nous confère  les bénédictions de son corps parole et esprit éveillé, qui se fondent dans notre corps, parole et esprit ordinaire, et nous purifie de tous nos voiles. Cela annonce aussi le début de la « tune », session.

– gyeurnak p5

– kyapdro semkyet p5

– taweu lama soldep p6

– tsikdeun soldep p35, on joue la cloche et le damarou puis toujours accompagné des instruments on chante avec la mélodie habituelle 3 fois la prière d’invitation à Guru Rinpoché puis on finit par les 2 coups de damarou.

– accumulation de la prière en vers, on rajoute les 3 syllables  à la fin de la prière, « Om Ah Houng Bendzar Goureu Padma Seuddeu Houng » pendant les accumulations.

– longchen monlam p222

– dédicace « djam rouel roua wou…. P246 monlam gyelpo …..p250 »

– dédicace « guéwa deu yeu nyour teu dak…..p291 »

Une fois la session terminée on joue la cloche et le damarou puis on finit par 2 coups ce qui annonce la fin de la session, « tune dar » en tibétain.

Troisième session : 15h – 17h

Une fois installé, on joue la cloche et le damarou  puis toujours accompagné des instruments on chante avec la mélodie habituelle 1 fois la prière d’invitation à Guru Rinpoché puis on finit par les 2 coups de damarou. Tout en récitant la prière d’invitation, on imagine que notre maître, indifférencié de Guru Rinpoché  nous confère  les bénédictions de son corps parole et esprit éveillé, qui se fondent dans notre corps, parole et esprit ordinaire, et nous purifie de tous nos voiles. Cela annonce aussi le début de la « tune », session.

– gyeurnak p5

– kyapdro semkyet p5

– taweu lama soldep p6

– tsikdeun soldep p35, on joue la cloche et le damarou puis toujours accompagné des instruments on chante avec la mélodie habituelle 1 fois la prière d’invitation à Guru Rinpoché puis on finit par les 2 coups de damarou.

– accumulation de la prière en vers, on rajoute les 3 syllables  à la fin de la prière, « Om Ah Houng Bendzar Goureu Padma Seuddeu Houng » pendant les accumulations.

– longchen monlam p222

– dédicace « djam rouel roua wou…. P246 monlam gyelpo …..p250 »

– dédicace « guéwa deu yeu nyour teu dak…..p291 »

Une fois la session terminée on joue la cloche et le damarou puis on finit par 2 coups ce qui annonce la fin de la session, « tune dar » en tibétain.

Quatrième session : 19h – 21h

Une fois installé, on joue la cloche et le damarou  puis toujours accompagné des instruments on chante avec la mélodie habituelle 1 fois la prière d’invitation à Guru Rinpoché puis on finit par les 2 coups de damarou. Tout en récitant la prière d’invitation, on imagine que notre maître, indifférencié de Guru Rinpoché  nous confère  les bénédictions de son corps parole et esprit éveillé, qui se fondent dans notre corps, parole et esprit ordinaire, et nous purifie de tous nos voiles. Cela annonce aussi le début de la « tune », session.

– gyeurnak p5

– kyapdro semkyet p5

– taweu lama soldep p6

– tsikdeun soldep p35, on joue la cloche et le damarou puis toujours accompagné des instruments on chante avec la mélodie habituelle 3 fois la prière d’invitation à Guru Rinpoché puis on finit par les 2 coups de damarou.

– accumulation de la prière en vers, on rajoute les 3 syllabes  à la fin de la prière, « Om Ah Houng Bendzar Goureu Padma Seuddeu Houng » pendant les accumulations.

– longchen monlam p222 (on peut réciter les souhaits en français)

– sangtchot monlam p224 (on peut réciter les souhaits en français)

– tendrel nyangpo p264

– trashi p264 à 266

– solka p272 – dédicace « guéwa deu yeu nyour teu dak…..p291 » On offre le serkyem à l’extérieur et on le place à l’horizontal sur son support. (Pendant cette offrande on demande aux protecteurs, dont l’activité principale est de protéger et d’enlever les obstacles des pratiquants, de veiller sur nous dans cette vie et les vies successives jusqu’à que nous atteignons l’état de Bouddha).

– dédicace « guéwa deu yeu nyour teu dak…..p291 »

Une fois la session terminé on joue la cloche et le damarou puis on finit par 2 coups ce qui annonce la fin de la session, « tune dar » en tibétain.

Une fois la session terminé on joue la cloche et le damarou puis on finit par 2 coups ce qui annonce la fin de la session, « tune dar » en tibétain.

A la fin de la session, on vide les bols d’eau en les retournant sur l’autel, on les essuie le lendemain et on défait le mandala.

(Au moment de s’endormir on imagine que le maître indifférencié de Gourou Rinpoché  se fond dans notre cœur.)

LA TSOK DU DERNIER JOUR

Lors de la dernière session du dernier jour de la retraite, il faut faire la pratique de tsok comme elle est faite au centre.

  • gyeurnak p5
  • kyapdro semkyet p5
  • taweu lama soldep p6
  • tsikdeun soldep p35, on joue la cloche et le damarou puis toujours accompagné des instruments on chante avec la mélodie habituelle 1 fois la prière d’invitation à Guru Rinpoché puis on finit par les 2 coups de damarou.
  • accumulation de la prière en vers, on rajoute les 3 syllabes  à la fin de la prière, « Om Ah Houng Bendzar Goureu Padma Seuddeu Houng » pendant les accumulations.
  • tsikdeun lanam p45 jusqu’à 53
  • jeutro p70 récité 21 fois le mantra des 100 syllabes p87
  • tsikdeun lanam p54 à p65
  • exhortation des accomplissements : p65 avant la récitation pour la réception de la Tsok, réciter le mantra de guru rinpoché en ajoutant l’exhortation pour recevoir les accomplissements du corps, de la parole, et de l’esprit ;  OM AH HOUNG BENZAR GEUREU PADMA SEUDHEU HOUNG KAYA WAGKA TSITTA SARVA SEUDHEU SHREU 108 fois
  • p65 à la fin de la récitation pour la réception de la Tsok, consommer un peu des substances deTsok.
  • Le lakma p68, on laisse l’offrande de lakma sur l’autel et le lendemain matin après avoir pris les accomplissements on dépose l’offrande de lakma à l’extérieur (sur les marches à l’arrière du Drupkang, au niveau de l’ancienne porte).
  • longchen monlam p222 (on peut réciter les souhaits en français)
  • sangtchot monlam p224 (on peut réciter les souhaits en français)
  • tendrel nyangpo p264
  • trashi p264 à 266
  • (solka p272)
  • dédicace « guéwa deu yeu nyour teu dak…..p291 »

Une fois la session terminée on joue la cloche et le damarou puis on finit par 2 coups ce qui annonce la fin de la session, « tune dar » en tibétain.

Le matin du départ

Après avoir préparé l’autel comme les autres jours on récite,

  • gyeurnak p5
  • kyapdro semkyet p5
  • taweu lama soldep p6
  • prières à Djikmé langpa, Dodroupchen, Dokyentsé, Lama Rinzin Nyima, Namtrul Rinpoché, Kandro Taré Lhamo p6 à p10
  • trashi gyetpa p11
  • wangdeut soldep  p16
  • sampa leundroupma p20
  • tsikdeun soldep p35 108fois
  • réception des accomplissements : on récite en chantant mélodieusement le mantra pour la réception des accomplissements.

OM AH HOUNG BENZA GOUREU PADMA SEUDDHEU HOUNG

KAYA SEUDHEU OM / WAKA SEUDHEU AH/ TSITA SEUDHEU HOUNG  8fois

Pendant la récitation du mantra on tient l’assiette de tsok avec un petit peu d’alcool (on verse l’alcool dans le bouchon et on le place dans l’assiette) dans la main droite et à la dernière récitation on trempe notre annulaire gauche dans l’alcool que l’on place à nos trois portes puis à notre bouche. On fait la même chose avec la viande et une substance de tsok de l’assiette. On imagine que l’on reçoit les accomplissements du corps Kaya, parole Waka et esprit Tsita du maître indifférencié de Gourou Rinpoché.

Tout ceci se fait avec la cloche main gauche et le dorjé main droite.

La Tsok de la retraite n’est pas comme une Tsok ordinaire il ne faut pas la distribuer à l’extérieur, on la partage avec nos sœurs et frères de pratique ou on peut la ramener chez soi.

  • wangdeut soldep  p16  (1fois)
  • longchen monlam p222 (on peut réciter les souhaits en français)
  • sangtchot monlam p224 (on peut réciter les souhaits en français)
  • tendrel nyangpo p264
  • trashi p264 à 266
  • (solka p272)
  • dédicace « guéwa deu yeu nyour teu dak…..p291 »

A la fin de la session, on quitte le droupkang en faisant 7 pas vers le haut, en direction des cyprès.

Puis en revient au droupkang, on vide les bols d’eau en les retournant sur l’autel et on nettoie le lieu.

Les samaya

Le vajrayana, comme le hinayana et le mahayana, implique des vœux : les samaya, des engagements sacrés liés principalement aux initiations.

Le maître spirituel

Le rôle du maître spirituel dans le Vajrayana est d’une importance capitale; mais il est essentiel de bien comprendre la nature de ce lien.

Refuge et vegetarisme

Comment s’articulent la prise de refuge et le végétarisme lorsque l’on décide de s’engager sur la voie Bouddhiste ?

Compassion et végétarisme

Dans le bouddhisme tibétain, le végétarisme est une question de compassion et de conscience profonde de la souffrance des êtres sensibles.

Livres essentiels

Découvrez les livres essentiels du Bouddhisme. Une sélection de nos ouvrages favoris pour les adhérents et pratiquants bouddhistes.

La prise de refuge

Prendre des voeux de refuge implique un engagement profond de ne plus nuire aux êtres et d’accomplir continuellement leur bienfait.

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