Dans le bouddhisme tibétain, les cycles lunaires jouent un rôle fondamental dans les pratiques spirituelles et les rituels. Le calendrier tibétain est basé sur le cycle de la Lune, qui comprend 30 jours. Chaque mois, la Lune traverse différentes phases, de la nouvelle Lune à la pleine Lune, influençant les énergies et les activités spirituelles des pratiquants.

Un cycle lunaire de 30 jours

Le cycle lunaire tibétain est divisé en deux grandes phases : la phase croissante et la phase décroissante.

Phase Croissante (Jours 1 à 15)

Cette phase débute avec le premier jour du mois, lorsque la Lune commence à croître jusqu’à atteindre sa pleine forme au quinzième jour. C’est un moment propice pour initier toutes les activités, qu’elles soient mondaines ou spirituelles. Pendant cette phase croissante, chaque projet ou intention que l’on entreprend est symboliquement lié à l’accroissement et à l’expansion. Les énergies de cette période sont considérées comme favorables à la croissance spirituelle, à l’accumulation de mérite et à la réalisation de souhaits.

Pleine Lune (Jour 15)

Le quinzième jour, ou le jour de la pleine Lune, est un moment culminant dans le cycle. Les énergies sont particulièrement fortes, ce qui en fait un jour idéal pour toutes les pratiques méritoires. Selon les enseignements du Bouddha, les intentions et les actions effectuées durant cette journée ont un impact amplifié.

Phase Décroissante (Jours 16 à 30)

Après la pleine Lune, la Lune commence à décroître, se dirigeant vers la nouvelle Lune. Cette période est symboliquement associée à une lumière qui diminue jusqu’à atteindre le jour de la Lune noire. Il est recommandé d’éviter d’initier de nouveaux projets ou de commencer des activités importantes durant cette phase décroissante, particulièrement le jour de la Lune noire. Ce jour, où il n’y a plus de lumière, est un moment où il est préférable de se concentrer sur la purification, la réflexion, et le repos. Pour des activités telles que de grandes offrandes ou des rencontres importantes, il est également conseillé de ne pas les entreprendre le jour de la Lune noire.

Les jours spéciaux des bouddhas

Au sein du cycle lunaire, certains jours sont dédiés à des Bouddhas, chacun portant une signification particulière.

8ème Jour (Sangye Menla)

Ce jour est dédié au Bouddha de la médecine, Sangye Menla.

10ème Jour (Daka)

Ce jour est associé aux Dakas, symboles de la puissance spirituelle et la dynamique de l’énergie masculine.

15ème Jour (Amitabha)

La pleine Lune est consacrée au Bouddha Amitabha.

18ème Jour (Tchenrezi)

Ce jour est dédié à Chenrezi, le Bouddha de la compassion.

25ème Jour (Dakinis)

Ce jour est associé aux Dakinis, symboles de sagesse et d’énergie féminine.

29ème Jour (Protecteurs)

Le jour de la lune noire est consacré aux protecteurs.
Les cycles lunaires dans le bouddhisme tibétain sont bien plus que de simples repères temporels ; ils sont des guides spirituels qui influencent les pratiques et les rituels. En comprenant et en suivant ces cycles, les pratiquants peuvent aligner leurs efforts spirituels avec les forces de la nature, renforçant ainsi leur chemin vers l’éveil et la libération. La pleine Lune et la nouvelle Lune, en particulier, offrent des occasions précieuses pour cultiver la compassion, la sagesse, et l’engagement envers le Dharma.

Les 4 dutchen du Bouddha

Les 4 Duchen du Bouddha sont des “jours sacrés (auspicieux)”, et correspondent à 4 grands moments marquants de la vie du Bouddha Sakyamuni.

L’anniversaire de Guru Rinpoche

Nous célébrons l’anniversaire de Guru-Rinpoché (naissance) chaque année: le 10ème jour, du 6ème mois du calendrier lunaire tibétain.

Les dutchen mensuels

Selon les enseignements du Bouddha certains jours correspondent à des « jours très spéciaux » appelés Dutchen en tibétain.

Les éclipses lunaires et solaires

Les éclipses solaires et lunaires sont des moments importants dans la vie d’un pratiquant bouddhiste. Des forces puissantes sont au travail.

Le calendrier tibétain

Le calendrier tibétain est un élément essentiel dans la vie spirituelle des pratiquants du bouddhisme tibétain.

Les parinirvana

Le Parinirvana est un terme sanscrit utilisé pour désigner la mort d’un être qui s’est libéré du samsara, du karma et de la renaissance.

Le losar

Losar, comme Lo qui signifie « année » et sar « nouveau » constitue un moment de l’année où nature et spiritualité se renouvellent.

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