l’introduction au Bouddhisme
Le Bouddha Shakyamuni, dans sa grande compassion et sagesse, a donné une variété d’enseignements adaptés aux capacités et aspirations des êtres. Ces enseignements, regroupés en ce que l’on appelle les trois yanas ou véhicules, sont comparables à des chemins distincts permettant de progresser vers le fruit ultime : l’état de Bouddha, un état de parfaite sagesse et de compassion universelle.
Ces différents véhicules reflètent la diversité des êtres vivants. Chaque être possède des dispositions mentales, des capacités spirituelles et des aspirations uniques. Afin de répondre à cette pluralité, le Bouddha a offert des moyens habiles adaptés, chacun servant de support pour avancer sur la voie de la libération et de l’éveil.
Il est important de noter que ces véhicules, bien qu’ils diffèrent dans leur approche et leur profondeur, appartiennent tous à la voie bouddhiste. Ils ne sont pas contradictoires, mais complémentaires. Les enseignements du Bouddha visent tous à guider les êtres hors de la souffrance et à cultiver la sagesse et la compassion.

HINAYANA « Petit Véhicule »

Le Hinayana se concentre sur la libération individuelle, atteignant un état de cessation de la souffrance appelé nirvana. Cet état de libération est profond, mais il n’est pas l’éveil complet d’un Bouddha. Pour accéder à cet état ultime, il est nécessaire d’emprunter les enseignements du Mahayana ou du Vajrayana.

Le Petit Véhicule, ou Hīnayāna, est principalement pratiqué dans les pays d’Asie du Sud-Est, comme la Thaïlande, le Sri Lanka, le Myanmar (Birmanie), le Laos et le Cambodge. Cette forme de bouddhisme est souvent associée au Theravāda, qui signifie « la voie des anciens ». Les temples Theravāda, par exemple en Thaïlande, sont typiquement ornés de motifs et d’architectures locales, et les moines portent souvent des robes safran. Le Hīnayāna met l’accent sur la libération personnelle et les enseignements de base du Bouddha, et privilégie une approche monastique. Le rôle du maître y est celui d’un guide spirituel respecté mais non centralisé, et les pratiques s’axent sur la méditation et l’étude pour atteindre l’état d’arhat.

MAHAYANA « Grand Véhicule »

Le Mahayana élargit la motivation au-delà de soi, en cultivant l’aspiration de devenir un Bouddha pour le bien de tous les êtres. Ce véhicule inclut la pratique des six perfections (paramitas), comme la générosité et la patience, et développe une compassion universelle.
Le Grand Véhicule, ou Mahāyāna, est surtout pratiqué dans des pays comme le Vietnam, la Chine, la Corée et le Japon. Dans ces cultures, les temples sont souvent appelés pagodes et présentent une architecture plus tournée vers la symbolique bouddhiste Mahāyāna, avec des représentations de bodhisattvas et des fresques rappelant l’idéal de compassion. Les pratiquants du Mahāyāna aspirent à atteindre l’état de Bouddha pour le bien de tous les êtres et suivent des enseignements spécifiques à cette voie. Les temples japonais, par exemple, présentent souvent une esthétique minimaliste, tandis que les pagodes vietnamiennes sont décorées de nombreuses statues et offrandes. Le maître dans le Mahāyāna est un guide qui inspire à cultiver la compassion et la sagesse, mais n’a pas le rôle central qu’on retrouve dans le Vajrayāna.

VAJRAYANA « Véhicule de Diamant »

Aussi appelé bouddhisme tantrique, le Vajrayana est une forme ésotérique du bouddhisme, particulièrement présente dans le bouddhisme tibétain. Il se distingue par des méthodes rapides et puissantes, incluant des rituels, des mantras, et des méditations tantriques, pour atteindre l’éveil. Le Vajrayana repose sur la transmission directe d’un maître qualifié et met l’accent sur l’union de la sagesse et de la compassion.
Le Vajrayāna, ou Véhicule de Diamant, est principalement pratiqué au Tibet, en Mongolie et dans certaines régions de l’Himalaya comme le Bhoutan. On trouve également des pratiques de Vajrayāna au Japon dans certaines branches du bouddhisme ésotérique, comme le Shingon. Ce véhicule combine les principes du Mahāyāna avec des méthodes uniques, dites « moyens spéciaux », qui visent à accélérer l’éveil. Les temples tibétains, avec leurs mandalas, drapeaux de prières et représentations de divinités tantriques, montrent l’importance des pratiques Vajrayāna. Dans cette voie, le maître spirituel est essentiel ; il guide et transmet les enseignements secrets du Vajrayāna, et sa relation avec le disciple est au cœur même de la pratique, permettant une transmission directe et vivante des moyens sacrés.
Ainsi, bien que ces trois véhicules partagent les enseignements fondamentaux du Bouddha, ils proposent des approches et des pratiques distinctes. Observer les temples, les rituels et les robes des moines dans différents pays révèle la diversité du bouddhisme dans le monde : un temple Theravāda en Thaïlande, par exemple, sera très différent d’une pagode vietnamienne Mahāyāna ou d’un monastère tibétain Vajrayāna. Ces différences montrent que le bouddhisme n’est pas uniforme, mais propose des moyens variés selon la sensibilité, la culture et le chemin spirituel de chacun.

La lignée Nyingmapa

La tradition Nyingmapa désigne la plus ancienne lignée du bouddhisme tibétain ; le terme Nyingma signifiant ancien.

Les 4 lignées du Vajrayana

Le Vajrayana tibétain se divise en deux grandes transmissions : L’ancienne diffusion: Nyingma; et la nouvelle diffusion: Kagyupa, Sakyapa et Gelugpa.

Le Bouddha Shakyamouni

Le Bouddha Sakyamuni, Siddhartha Gautama, « le Sage du clan des Sakya », vécut au milieu du Ve siècle, en Inde du Nord.

Padmasambhava

Padmasambhava est un Maître du Vajrayana, originaire d’Uddiyana dans l’ouest de l’Inde du VIIIe siècle environ.

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